Ils s'attachent souvent aux abstractions et aux discussions de l'image.
L'intérêt est toujours soit de travailler un matériau jusqu'à ne plus le reconnaître,
soit au contraire de le laisser agir sans le contrôler
pour en découvrir des images de la réalité suggérée.
D. Min/2007
L’objet usé, il est perd l’usage de ses sens, je tente recouvrer l’usage de ses sens, et sa parole..
Je suis autre chose...
Ces places disent le monde de rêve, histoires de vie vraies et inventées dans une sorte. Mon travail est celui d’un espace fictif à interprétation multidirectionnelle, pour représenter notre espace dans ses dimensions à la fois physiques et sprituelles. On passe ainside l’espace public à l’espace privé. Dès le début de ma recherche, je travaille avec des objets trouvés, jetés-loin et négligés, comme les objets oubliés dans la chambre à couches, dans la salle de bain, et dans un coin de tiroir... La matière a été l'objet de mes premières recherches plastiques et continue de l’être à ce jour là. Son immanence et sa réalité induisent, me semble-t-il, un cadre de réflexion digne d'être repensé dans la place qu'elle occupe au sein de la sculpture contemporaine, mais aussi, dans le contexte de notre société actuelle, guettée par le devenir stérile de nos modes d'organisation et de communication toujours plus virtuels. J’ai travail prendre forme dans un ensemble d’oppositions dont certains sont formelles comme la propreté et la saleté, l’abandon et le précieux, le clair et l’obscur, la dureté et la fragilité et d’autres sont à caractère social comme l’emprisonnement et la liberté, la richesse et la pauvreté, la survie et le jeu, le bonheur et le malheur...
J’ai tenté de faire prendre conscience de l’urgence les problèmes du monde dans mon travail de prendre le pouls du monde. Faire un diagnostique pour prendre établir problèmes du monde.
C’est même le caractère incertain de la simultanéité des deux sens, visuel et tactile, qui s’y matérialise. En outre, la simplicité du procédé dote mes travaux d’un aspect physique et combine temps et espace au travers du movement. |
installation /2007
vue de l'installation à la Vitrine Paulin / Sorle-le-Château
Un point fi xe pour un instant… En Chine, l’écriture s’inscrit dans un carré, dans lequel on place des lignes rouges. C’est le critère de la calligraphie chinoise, lignes de référence des caractères chinois. Ici, deux alphabets, chinois, français et une même prononciation dans deux langues différentes : Chinois "啊" et Français"A". Ils se représentent sur une surface plane, au travers d’un caractère qui tente d’arrêter un point de civilisation. Ici, la vitrine devient une fenêtre conceptuelle, toile de fond vaguement visible. Les images ne se perçoivent qu’en fonction de la réfraction de la lumière sur ces derniers, avec des lignes coordonnées, des lignes géométriques qui structurent et quadrillent les paysages. Un instant, ce point fi xe sur cette ville du Nord de la France. |
Installation mécanique(2008)
inanimées, comme une renaissance à la
véritable signification des choses. La
vérité est sous-jacente, il existe une
expression latente de chaque objet qu’il
faut révéler. Changez-la perception des
choses, permutez leurs valeurs : l’objet
perd sa fonction utilitaire et gagne un
supplément d’âme, il libère sa charge
expressive. D. Min – mars 2008